[Rencontre] Antoine Cayrol, cofondateur et coproducteur chez Atlas V

Jeudi 6 décembre, les étudiants ont eu la chance d’accueillir le cofondateur et coproducteur chez Atlas V, Antoine Cayrol, dans le cadre du cours de Lorenzo Benedetti.

Après un Master 2 en droit des médias, Antoine Cayrol est bien déterminé à réaliser des projets cinématographiques et en particulier dans les nouvelles écritures aux côtés du réalisateur Pierre Zandrowicz. Avec ce dernier, il fonde sa première société FatCat Films, spécialisée dans le contenu interactif et immersif pour le web (films, publicités, clips…).

Antoine Cayrol, toujours accompagné par Pierre Zandrowicz, crée également le studio Okio qui produira notamment le film I Philip, l’interview d’un double robotique de l’écrivain Philip K.Dick. Ce film, sorti en 2016, a participé à la reconnaissance de la réalité virtuelle.

L’année suivante, les deux collaborateurs décident d’embarquer pour une nouvelle aventure en compagnie d’Arnaud Colinart (producteur chez Agat Films Ex Nihilo) et Fred Volhuer (expert du financement et du marketing basé à New-York) en fondant Atlas V. Toujours spécialisé dans la réalité virtuelle, cette société de production a su tirer son épingle du jeu puisqu’elle a été nommée à plusieurs reprises à la prestigieuse Mostra de Venise où le film Sphères (Eliza McNitt) a reçu le prix de la meilleure oeuvre immersive.

Durant son intervention, Antoine Cayrol a également présenté les rouages d’un domaine en pleine expansion qui reste bien différent du cinéma, de l’écriture à la diffusion en passant par la réalisation. Le maître mot d’Atlas V est : story living. Contrairement aux médias traditionnels, le spectateur doit incarner l’expérience. Pour cela, l’écriture doit prendre en compte différents facteurs comme l’incapacité du mouvement, la possibilité d’explorer l’univers à 360 etc. Quant à la production, elle est en partie financée par des partenaires traditionnels décelant l’immense potentiel de cette industrie tels que le CNC ou Pictanovo.

Les étudiants tiennent à remercier Antoine Cayrol pour son intervention passionnée (et passionnante) sur cette industrie en plein essor ainsi que Lorenzo Benedetti pour avoir permis cet échange.

Par Lucie Bernard