Avant les vacances de Noël, nous avons eu le plaisir d’accueillir Maïté Labat, spécialiste en numérique, innovation et audiovisuel, devenue consultante en free-lance depuis septembre dernier après être passée par le musée du Louvre et le château de Versailles. Cette rencontre a été l’occasion du récit de son parcours entre désillusions et réussites, et de rappeler l’importance de l’instinct. En effet, Maïté Labat a partagé avec nous les différents détours de sa carrière qui s’est dessinée au fur et à mesure de ses stages et de ses expériences professionnelles, et qui ont fait d’elle un véritable « couteau suisse ». En effet, après des premières expériences journalistes notamment pour Libération ou TV5 Monde, elle devient responsable de projets numériques et audiovisuels ainsi que des réseaux sociaux pour le Château de Versailles. Après huit ans et demi pour cette entreprise qu’elle considère « familiale », elle passe au « grand paquebot » qu’est le Musée du Louvre, pour lequel elle devient cheffe de service des productions numériques et audiovisuelles, au moment d’une grande transformation dans les outils technologiques mais aussi et surtout dans les usages. En effet, elle développera la partie interactive du Louvre, et la connexion avec les publics via le site internet et les réseaux sociaux. Sa mission au sein du musée du Louvre l’amènera aussi vers la coproduction de documentaires, voire même une collaboration avec Michel Ocelot pour son dernier long-métrage, en passant par un partenariat avec Nintendo qui l’amènera à rencontrer le créateur du jeu Mario Bros au Japon. Maïté Labat est aussi l’autrice d’une BD publiée en 2019, « Le Château de mon père », tirée de son expérience à Versailles, et relatant les mémoires d’un conservateur ayant rendu toute sa gloire au Château.
