[LES STAGES DE LA PROMO 2016] Théo Koutsaftis, Assistant de Production chez Fidélité Films

STAGES – Les cours, projets et interventions ont pris fin, place au terrain ! Retrouvez chaque semaine sur ce blog le témoignage d’un étudiant de la promotion 2016 du Master 2 Pro Cinéma Télévision Nouveaux Médias pour en savoir plus sur son insertion professionnelle

Bonjour Théo, dans quelle société as-tu choisi d’effectuer ton stage ? Quels y sont ton rôle et tes missions ?
Je suis en stage chez Fidélité Films et de fait chez les deux structures qui lui succèdent : Moana Films & Curiosa Films. En tant qu’Assistant de Production pour la société et non pour un film en particulier je m’occupe de dossiers de financements pour beaucoup de films, des dépôts au RCA et de diverses tâches administratives liées au juridique et au développement.

Comment ta candidature s’est-elle déroulée ?
Guillaume Lirondiere, directeur général adjoint de Fidélité a fait une intervention de deux heures dans notre master. Nous avons échangé à la fin du cours et il m’a indiqué être à la recherche d’un nouveau stagiaire. Une semaine et demi après la fin des cours, j’étais en poste. J’ai passé mon entretien un vendredi, le mercredi suivant je faisais ma première journée.

Pourquoi ce secteur, et au sein de ce secteur pourquoi cette société ?
Le cinéma a toujours été mon secteur de prédilection. Et Fidélité (et maintenant Moana & Curiosa) est un cas intéressant qui je pense va beaucoup m’appendre. Avec plusieurs films produits par an et de prestigieux talents comme collaborateurs récurrents, c’est une plongée au cœur du cinéma français.

Était-ce ton vœu dès l’arrivée au Master, ou as-tu changé d’avis entre temps ? Pourquoi ?
Le cinéma était et reste mon domaine préféré des trois que le master explore dans l’année. Mais j’avoue qu’arrivé au bout de la formation je suis beaucoup plus ouvert sur le monde de la télévision et des nouveaux médias.

Quel retour d’expérience peux-tu nous faire à cette étape de ton stage ?
Avec à peine deux semaines en poste, je remarque que les cours les plus rébarbatifs de par le sujet s’avèrent souvent être les plus utiles lors du passage de la théorie à la pratique.

Quels enseignements et/ou interventions du M2 t’ont le plus apporté dans le cadre de ce stage ?
Les cours de financement du cinéma (devis, plan de financement, etc), de droit appliqué au secteur culturel et les cours géniaux avec les divers invités de Jean-Pierre Dusséaux.

Quels conseils donnerais-tu à un étudiant voulant exercer dans ce secteur ?
Il faut avoir la foi, la rage, le besoin de travailler dans ce secteur. Et avant toute autre chose : le relationnel est ce qu’il y a de plus important. Les contacts que l’on se fait en tant qu’étudiant, même et surtout entre étudiants, sont des collaborateurs potentiels pour nos projets de demain.

Qu’espères-tu voir/faire évoluer dans ce secteur les prochaines années, et comment ?
La place et la façon dont ce secteur (comme une majorité du monde du travail) traite ses collaboratrices. Comme disaient les personnages de Bob Thaves à propos de Fred Astaire et Ginger Rogers « elle fait tout ce qu’il fait, mais à reculons et en talons hauts » : encore aujourd’hui une femme doit bien trop souvent « faire ses preuves » pour être prise au sérieux alors que ses collègues masculins bénéficient la plupart du temps d’une « présomption de compétence ». La différence de traitement reste un vrai problème dans le milieu, qui est encore largement dominé par des têtes blanches et masculines. Mais j’ai confiance en la nouvelle génération qui monte qui est beaucoup plus sensible à toutes ces problématiques.

Merci Théo ! 

À la semaine prochaine pour une nouvelle interview !