[Rencontre] Aladin Farré, journaliste et producteur

 

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Le jeudi 28 novembre, les étudiants du Master 2 DMC ont eu l’occasion de rencontrer Aladin Farré, producteur et podcaster à Pékin. Un moment privilégié, pendant lequel nous avons pu échanger sur son parcours diversifié et sur le marché chinois.

Étudiant à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en histoire, il rédige un mémoire sur les conseillers militaires en Chine. Intéressé par le journalisme, il décide de s’engager chez TéléSorbonne, la télévision étudiante parisienne. Commençant comme journaliste reporter d’image, il en deviendra le président suite à un intérêt pour la production. C’est dans ce cadre qu’il apprend le montage, une compétence qui lui sera indispensable par la suite. 

Après un Master 2 DMC, il débute sa carrière en travaillant sur des projets de documentaires historiques pour la télévision et les musées, tels que “Les Résistances” avec K’ien Production pour France 3. Il produit et réalise ensuite le documentaire “Indochine – En quête d’indépendance”.

Après quatre années passées à travailler sur des projets documentaires, Aladin Farré décide en 2015 de se rendre en Chine, dont le marché de l’audiovisuel est alors en pleine expansion. En effet, en dix ans la Chine est passée de 5000 écrans de cinéma à 50 000 aujourd’hui et compte 800 millions d’internautes. Après un apprentissage du mandarin, c’est sa compétence en montage qui lui permet d’y trouver du travail: il devient alors chef de projet post-production  chez LIC China. Il reste deux ans chez cette société qui importe des documentaires en Chine et les distribue sur le territoire national. Pendant cette période, il travaille sur une dizaine de documentaires pour la télévision.

En 2018, il décide de partir créer son propre podcast, intitulé “Middle Earth – China’s cultural industry”, distribué par Sinica Network. En parallèle, il fonde China Compass Productions. Cette société offre des services d’aide aux étrangers voulant tourner en Chine. Ce fut l’occasion pour les étudiants de le questionner sur la politique culturelle chinoise, qu’il décrit comme fortement marquée par l’intervention de l’État et la forte croissance de l’investissement des BATX dans l’audiovisuel et le digital.

En conclusion de son intervention, Aladin Farré a mis l’accent sur l’importance d’être passionné, d’avoir des compétences techniques, et d’être expert sur un sujet.

Nous avons pris un grand plaisir à échanger avec lui sur ses divers métiers et nous le remercions chaleureusement de nous avoir accordé de son temps!

Par Roxane Lage