Interview de Sata Cissokho

Que fais-tu aujourd’hui?

Je suis responsable des acquisitions depuis six ans chez Memento Films International, une société de ventes internationales. Mon métier est donc de rechercher des projets viables, d’organiser des comités de lecture en interne, de discuter des projets avec les producteurs, jusqu’à établir les termes du contrat de vente et le suivi juridique avant la signature du contrat. Ce qui me plait est qu’il faut vraiment chercher les producteurs prolifiques sur différents pays, mais aussi passer du temps à regarder des courts-métrages pour déceler le potentiel d’un réalisateur émergent. Les discussions autour des scénarios pour savoir comment les vendre et à quels pays ces derniers sont les plus adaptés est aussi quelque chose que j’aime beaucoup.

 

Comment en es-tu arrivée là?

J’ai fait une école de commerce toujours avec cet intérêt pour les médias qui s’est précisé quand j’ai effectué deux années d’échange en Grande-Bretagne, puisque je suivais des cours en médias et audiovisuel. A la fin de mes études j’ai eu l’opportunité de faire un stage en distribution, puis un stage au sein du festival Tribeca.

 

Qu’as-tu retiré du master?

Puisque nous n’étions pas beaucoup il y avait une véritable cohésion entre nous, c’était très agréable. Les cours étaient aussi assez interactifs et donc plus ludiques, et la variété d’intervenants m’a permis d’avoir un aperçu concret des différents métiers possibles dans l’audiovisuel.

 

Quel est ton meilleur souvenir du master?

Je dirais plusieurs choses : le weekend d’intégration, la remise des diplômes, les travaux de groupe, et certains intervenants qui étaient assez marquants.